Yuki Toranosuke (100%)

Que dire de Yuki Toranosuke ? Bien des choses peuvent être évoquées à son sujet, surtout sur son physique spécifique. Tout d'abord parlons de lui en général. C'est un homme âgé de vingt-cinq ans ayant une allure de noble. Le dos bien droit, la tête haute comme pour avoir une vue imprenable sur le monde, marchant souvent les mains jointes dans le dos. D'une marche vive grâce à ses longues jambes qui lui font atteindre un mètre quatre-vingt-un, ce qui le rend assez imposant, non pas en masse, mais bien en prestance. L'image qu'il dégage est presque similaire à un des dignes dirigeant de ce monde.
Un ventre plat et un torse bien formé, le tout d'une légère musculature qui serait capable de faire chavirer la gente féminine les plus inabordables. Malgré cela, sa poitrine est meurtrie par d'assez profondes cicatrices qu'il gardera durant toute sa vie, des balafres qui lui ont été données généreusement lors de sa jeunesse. Ses bras sont fins, ce qui donne l'impression d'une longueur anormale comparé aux autres personnes de ce monde. Quant à ses mains, il n'y a pas grand chose à en dire, fines, entretenues et arborant une bague en argent au symbole de son clan.

Passons à son visage. D'une forme quelque peu allongé, ce dernier possède des traits fins et délicats, presque comme s'il était né fille. Mais non, Toranosuke est bien un homme... Il a juste hérité énormément du visage de sa mère, et pas seulement. En effet, « Tora », pour ses proches, a des yeux très spécifique et identique à ceux de sa mère. D'une couleur ambrée et très légèrement bleutée sur le pourtour de ses pupilles, il est le seul Yuki ayant cette particularité, ses confrères les ont noirs. Ces mirettes tout bonnement magnifique pour ses parents, lui ont apportés de nombreux souci lorsqu'il côtoyait les jeunes enfants de son clan. Des cils fins, dont Toranosuke sait jouer pour charmer les gens et avoir leurs bonnes grâces. Ses lèvres quant à elle, viennent plus de son père. Plus épaisse et large, la masculinité y est plus présente. Sa voix est en accord avec celle-ci, assez grave, mais tout aussi douce à la fois, son timbre suave lui permet d'utiliser les mots à sa guise. De chaque côté de sa bouche, se dessinent délicatement ses joues. Fine, presque plate, elle donne à l'ensemble de son visage l'expression « taillée à la serpe ». Son front est dégagé de presque tout cheveux sauf quelques mèches placé précautionneusement.
D'ailleurs, parlons-en de cette chevelure. Quelle couleur ? Ils sont de couleur violette et suivant la luminosité, ils peuvent passer entre plusieurs teinte de claire à plus sombre. Tantôt court, tantôt long, il ne cesse de les couper, car cette tignasse à tendance à pousser extrêmement rapidement. C'est d'ailleurs pour ça qu'il les laisse croître durant une longue période pour ensuite les tailler. Lors de cette période, « Tora » se retrouve avec une cascade le suivant et virevoltant au vent. Pour les attacher, deux solutions. La première est de les serrer par un élastique à la base du cuir chevelu à la manière d'une queue-de-cheval qui lui descend à mi-dos. Deuxième choix, les coiffés par l'utilisation de deux baguettes positionnées en croix à la façon d'un chignon. Ce dernier est celui qu'il utilise lorsqu'il est dans sa demeure. En revanche, il laisse toujours encadrer deux fines mèches de part et d'autre de son visage.

Son accoutrement maintenant. Là encore, il porte sur lui des choses bien loin du commun. Des frusques ? En aucun cas... Cela lui est impensable. En dehors de ces missions pour le village ou son clan, il porte uniquement des kimono de grande qualité et sur-mesure. Lorsqu'il les porte, c'est presque comme une seconde peau. Un savoir-vivre et une bonne présentation qui lui a été enseignée dès son plus jeune âge afin de faire honneur à sa famille et son clan. Les couleurs peuvent varier, du sombre au clair, ou du rouge vif au bleu nuit, peu importe, du moment qu'il apprécie ce qu'il porte. Très traditionaliste, il porte des chausse en bois typique du pays du soleil-levant, des « geta ». Le tout le rend très élégant et lui confère un charme particulier. Bien évidemment, cet accoutrement est uniquement pour sa chaleureuse maison ou pour la ville, jamais pour les missions. Les missions... Vous allez dire, mais comment s'habille-t-il alors ? Étant donné qu'il n'aime pas les guenilles. Contre toute attente, il fait fi des règles du village. Toranosuke porte sa propre tenue pour ses sorties à l'extérieur du mur de Kiri no sato. L'adulte Yuki est vêtu d'une jinbaori, une sorte de kimono, utilisé comme une sorte de cotte de bataille, avec des pièces d'armure japonaise. Cela lui confère une meilleure protection au niveau des points facile d'accès comme les épaules, le torse ou le dos. Cela lui apporte l'avantage d'une protection, sans pour autant le gêner dans ses mouvements. Elle est transmise par les pères à leurs fils dès lors que leurs enfants cesse de grandir afin de les ajuster. « Tora » par contre, ne porte aucun casque, car il n'aime tout simplement pas avoir quelque chose sur la tête.

La première chose que l'on peut dire au sujet de Toranosuke est qu'il est dépourvu de sentiments envers les personnes qui ne lui sont pas proche ou tout simplement inconnu. En revanche, son clan est la raison de ses actions afin de le maintenir en haut lieu. L'homme peut aussi être très manipulateur et agir pour son propre bien.
Oui, ce shinobi n'hésite pas à choisir ses alliés en fonction de ses intérêts, mais ce n'est pas pour autant qu'il trahira l'alliance créée tant que l'enjeu lui conviendra. Il sera loyal jusqu'au jour où cet accord commun lui déplaise et ce n'est qu'à ce moment-là qu'il rompra l'entente au dépens du partenaire.
Son apparence rigide force un certain respect, de par la prestance et le charisme qui émane de ce jeune shinobi. Cet ensemble formé d'une série de contrastes saisissants, donne toute sa complexité et sa personnalité quelque peu menaçante, mais néanmoins unique.
Le jeune est vraiment sans scrupule et surtout sans remords, tuer pour gagner est une idéologie qui lui est propre. Les sentiments qu'il peut éprouver ne font absolument aucune différence sur ses actions ou sur sa mission, si bien que les quelques rares combattants encore en vie et l'ayant connu le prenne pour quelqu'un au cœur froid. Contre toute attente et ce qu'il laisse paraître, il n'a pas un aussi mauvais fond. En effet, ce jeune Yuki à la réputation d'être quelqu'un n'ayant pas de cœur, alors que c'est le contraire, mais sans vraiment le montrer. Bien évidemment, ce n'est pas le premier venu qui pourra voir le fin fond de sa personnalité, mais quelqu'un d'éminemment proche pourra entrer dans son être intime.
On dit également de lui qu'il incarne la froideur et l'élégance. Un visage stoïque qu'il maintient pour faire en sorte qu'aucune de ses pensées ne soit devinée. Il est également très confiant, car il connaît ses capacités et maîtrise son affinité.
C'est un personnage très fier de lui, qui n'accepterait pas que quoi que ce soit entache sa réputation. Toujours d'un calme déconcertant, la colère ne l'enflamme pas, mais le rend au contraire glacial, ce qui donne l'impression que jamais la rage ne vient en lui. Cela est faux, car si un homme venait à lui faire péter les plombs, une vague haineuse s'abattrait sur lui, heureusement ce n'est pas souvent.

D'autre part, il a une maturité et un recul qui lui font prendre des décisions réfléchies et le pousse à être toujours le plus vigilant possible sur les accords. En outre, des choix arbitraires sont la clé de ces jugements et de ces décisions.
En ce qui concerne les moments mouvementés, tel qu'un combat, « Tora » peut se trouver d'un calme limpide tel un lac dont l'eau ressemble à un miroir ou être un vrai orage déchaînant les eaux des océans et brisant les roches. Ce jeune est en général posé, réfléchis dans sa manière d'agir afin de trouver la meilleure faille et s'y infiltrer pour mener le coup fatal. En revanche, lorsqu'il ne se contrôle plus vraiment, il devient presque un exemple de folie meurtrière si bien que chacun des muscles qui le composent n'agisse que dans l'unique but de donner la mort à son adversaire.

Tout commença lors d'une froide nuit d'hiver. Une multitude de particules blanchâtres commençaient à tomber dans le village, ce qui donnait une ambiance plus calme et sainte en ces temps périlleux. Dans le village, plus précisément dans le clan Yuki, on s’apprêtait à accueillir un nouveau membre. D’après les rumeurs, ça devrait être une fille, mais bien entendu, ce n’était que des commérages. Car quand ce petit être montra enfin le bout de son nez, il s’avérait que c’était un petit garçon, avec un magnifique regard ambré. Un regard qui en stupéfait plus d'un, car les Yuki, tous autant qu'ils sont, ont les yeux noirs. Ce jeune garçon qui venait de naître, avait ouvert les yeux dans l'un des clans les plus renommé de Kiri no sato. Ces membres étaient nul autre que les détenteurs du Hyoton, le kekkai genkai de la manipulation de la glace. Celui-ci est un pouvoir assez puissant qui se transmet de génération en génération, il est dit héréditaire. Ainsi, personne ne peut copier ces techniques, ni même utiliser les jutsu lié à ce type de hyoton, seul un natif Yuki le peut. Après pas mal de temps de recherche, ce petit garçon se nommerait Yuki Toranosuke.
La première grande guerre ninja se faisait sentir, les hommes du village tous autant qu'ils sont et les rare kunoichi était à la bataille, défendant ardemment les frontières du pays de l'eau. Tous n'étaient pas revenus en vie, certains même avait de grosses blessures handicapantes à vie.

Les années passèrent, les saisons se succédèrent et le jeune Yuki vivait sans grande craindre au sein des murs qui établissaient les frontières de la demeure de son clan. L'armistice s'était fait entendre entre les 5 grandes nations et villages, mais les relations restaient toujours aussi tendues.
Mais pour notre jeune protagoniste, ces seules préoccupations étaient de jouer avec ses amis de son âge et s'entraîner avec son père à la pratique des techniques basique de déplacement sur l'eau ou les murs ainsi que les lancés d'arme de jet comme les senbon. « Tora » se montrait, d'ailleurs assez doué pour le contrôle de son chakra et progressait rapidement. Malgré cela, il ne sortait pas sur ordre de son père qui était, fallait-il bien le dire, très protecteur envers lui. Ce n'est qu'à l'âge de quatre ans qu'il put enfin voir le monde qui s'étendait au-delà de ces grandes murailles qu'il avait connu jusque-là.
En effet, Toranosuke-chan avait été accepté à l'académie Shinobi pour commencer son éducation en tant que futur shinobi du village. Ses parents étaient très contents et demandèrent à leurs fils de faire leur fierté. Des mois et des mois d'apprentissage, passant du lancer de shuriken et de kunai aux techniques de clonage, des déplacements ninja au différents grades, Toranosuke se montrait toujours déterminé à être le premier partout. Cet objectif était réussi par moment et d'autre fois, non. Un autre élève venant du clan Hozuki était peu à peu devenu son rival, mais aussi son ami. Après une année entière, les rivaux passaient de manière anticipés leur examen pour devenir genin et ainsi faire partie des forces du village. Tous deux réussirent et chacun fut envoyé dans des équipes différentes.

Tout se passait bien pour le jeune Yuki, jusqu'au jour où il apprit que son rival ainsi que toute son équipe avaient été décimés lors d'une mission. Les gradés du village racontaient que la mort de cette équipe de shinobi était survenue par les lames du village de Kumo lors de leur mission. De nombreuses personnes commencèrent à crier, à revendiquer une vengeance, voir même lancer une attaque contre le village caché en question. Les funérailles avaient eu lieu sur le rivage de la brume bleu, un lieu spécifique pour ces tristes moments. Les corps retrouvés avaient été placés dans une barque et envoyés en mer. Le Sandaime Mizukage attendait qu'elle s'éloigne assez du bord de plage pour ensuite lancer une technique qui enfouirait les corps au fond de l'océan en guise de dernière demeure. Lorsqu'il la lança, les eaux déjà mouvementées, faisaient des vagues encore plus hautes et violentes avant que tout ce calme. Au loin, on pouvait apercevoir qu'un courant inhabituel se rejoignait au même endroit. Un maelström commençait à se former. Pas un petit, comme on pouvait souvent le voir, mais quelque chose de vraiment grand qui ressemblait à s'y prendre à un énorme siphon de baignoire. L'embarcation s'engouffrait dans le courant afin de le suivre dans les profondeurs de la mer de Kiri.

Toranosuke n'avait pas eu encore le temps de cicatriser de cette perte qu'une atroce nouvelle venait à ses oreilles. Son père, jonin et sa mère, rare kunoichi du village, ainsi qu'un membre des forces du village était parti pour Iwa afin d'enquêter sur les circonstances des derniers morts en mission. A priori, ses parents étaient pris dans une course-poursuite par une dizaine de shinobi Iwa-jin et l'un des trois serait gravement blesser. Il maudissait sa faiblesse, d'être qu'un gosse, de n'être qu'un genin qui ne connaissait pas grand-chose pour se défendre. Il ne pouvait pas aller les aider ou lui aussi, il subirait probablement le même sort qu'eux. D'autant que les rejoindre n'aurait fait que les gêner. Le Yuki se promit de devenir rapidement plus puissant et de protéger son clan qui était tout pour lui. Une semaine s'était écoulé sans d'autres nouvelles, jusqu'à un matin très tôt ou un jonin vint expliquer à « Tora » que ses parents ne rentreront pas. Pour la deuxième fois en un peu, un plus d'un mois, le jeune observait le maelström. Et par deux fois, des gens qui lui étaient chers se trouvaient dedans.

Il devait progresser. L'examen chunin se profilait quelques semaines plus tard, celui-ci permettait de montrer sa puissance et d'être promu, être reconnu autrement qu'un vulgaire genin. Toranosuke-kun avait demandé à son sensei de l'inscrire, et cela, contre son avis. Il s'en fichait, il savait qu'il lui était possible d'y arriver. Le jour J était arrivé et les combats commencèrent directement engendrant un grand spectacle. De violents coups étaient donnés, des jutsu relativement puissant pour l'âge des concurrents étaient utilisés. C'était du grand spectacle. Ce fut au tour de Yuki Toranosuke de passer. Ce dernier avait été mis en difficulté et grâce à son esprit réfléchis, il entreprit une stratégie qui lui permit de mettre KO son adversaire en cumulant quelques jutsu. C'était fait, le clan Yuki comptait un nouveau chunin dans ses rangs. Le jeune savait que la prochaine étape était de devenir jonin, mais là, les choses serait bien plus compliqué. C'était surtout grâce à des faits d'armes et de beaux exploits et une chose était sûr, ce n'était pas tous les jours que cela arrivait. Il reprenait l'entraînement de manière acharné, en tombant des fois à bout de forces. Il voulait progresser rapidement, gagner en puissance pour passer jonin et ainsi avoir l'étoffe d'un sous-officier, voir officier. Il achevait sans relâche les missions, ne se laissant que très peu de répit. Allant de la mission basique aux missions plus dangereuses, il ne pouvait s'arrêter. Un jour, les choses prirent une tournure qui le surprenait au plus haut point. Un matin, le Sandaime Mizukage le convoquait l'après-midi même sans donner d'information. Les heures défilaient, le stress montant et en arrivant dans le bureau, la tête lui tournait. L'annonce lui fut annoncé et un sentiment de soulagement et de satisfaction le prenait. Le Sandaime Mizukage venait de lui annoncer sa promotion en tant que jonin. Tous ses efforts étaient récompensés, les longues heures d'épuisement, les écorchures et le temps passés sous la pluie avait enfin payé.

Quelques semaines plus tard, une attristante nouvelle venait chambouler les Yuki au sein de leur demeure fortifié. Yuki Shu, le chef de leur clan, en mission à l'extérieur du pays, avait quitté ce monde. La plupart ne savaient pas vraiment comment réagir à cette lugubre information. Shu était un être bon, qui avait permis au clan de se faire accepter et de prendre part à la vie du village sans être regardé de travers comme ce fut jadis le cas avec l'ancien chef. Celui qui était un dictateur, obstiner dans l'idée de vouloir tuer leur opposant pour prendre le pouvoir. Beaucoup allaient voir le coéquipier qui était venu l'annoncer pour l'insulter ou pour demander des détails. Les membres du conseil, quant à eux, s'étaient présenté à lui afin de savoir si avant sa mort, Shu-sama, avait donné le nom du nouveau chef. Le défunt n'avait pas pu annoncer qui serait le prochain meneur, ce qui allait rendre la communauté du Hyoton plus fragile.

Le conseil avait donné une mission à leur jeune jonin, « Tora » devait se rendre au bureau du Mizukage et l'informer que tous les membres du clan Yuki ne prendraient plus part aux missions tant qu'un nouveau leader ne serait pas désigné.
À son arrivé, un visage qu'il n'avait encore jamais aperçu jusque-là était présent dans la pièce. Une fille aux cheveux bleus et très fine avait cessé de discuter avec le Sandaime. Le jeune ne prêtait pas plus attention et expliqua l'annonce du conseil de clan. Sans surprise, le Mizukage avait eu du mal à comprendre le pourquoi du comment, mais acceptait néanmoins les conditions. Avant le départ du jeune Yuki, l'homme assis dans le grand fauteuil exprima le souhait que cette situation se résolve au plus vite, car cela amputait les forces du village et rendait ce dernier plus fragile aux offensives ennemies.
Cependant, un événement marquant allait être le déclencheur d'un nombre considérable de changement pour Toranosuke. En effet, lors d'une journée ou le Yuki, se promenait aux alentours du palais, il entendait dans la cour que la fille du Mizukage avait disparu dans l'après-midi en allant chercher des herbes médicinales. L'équipe de recherche était en train de se former pour trouver des indices sur toute l'île. En écoutant plus longuement, le chef de section expliquait à ses hommes qu'une lettre avait été envoyée pour une demande de rançon, et pas n'importe quoi. Il demandait qu'un homme leur soit envoyé avec, en lui, le bijuu : Sanbi ou la fille mourrait le lendemain à la tombée de la nuit. « Tora » allait braver les interdits établis par son clan et allait rechercher cette fille de son côté.
Il était sorti des fortifications du village en prétextant une excuse totalement saugrenue et courait à vive allure en cherchant les coins les plus propices pour se cacher de tout une équipe de sauvetage. C'était la réaction la plus logique que pourrait avoir les ravisseurs, se dissimulé dans un lieu discret, voir même invisible.  

*Si j'avais voulu orchestrer un kidnapping, où est-ce que j’irais me planquer ?*

Il tentait par ce procédé de se mettre dans leurs têtes. Différents lieux lui venaient, mais rien de concret. Cependant, un point stratégique au niveau du camouflage lui était venu en tête. Une grotte. C'était le meilleur moyen pour passer inaperçu en attendant le présumé jinchuriki. Le jeune recherchait dans sa mémoire pour revoir les plans de l'île où il se trouvait. Son père lui avait montré des cavernes pour y aller et se cacher au cas où les choses tourneraient mal. C'était à la base une solution de repli pour survivre si le prochain Mizukage procédait à une opération d'envergure contre les détenteurs de Kekkai genkai, car ces clans n'étaient pas forcément bien vus avant le Sandaime. Cherchant ardemment dans son esprit, il retrouvait des bribes de souvenirs et reconstituait la carte. Les endroits étaient regroupés vers la même zone. Le Yuki s'y dirigea et à son arrivé fouilla précautionneusement chaque grotte et recoins de la zone, essayant de trouver le moindre indice ou même la planque elle-même. Au bout d'une trentaine de minutes, Toranosuke entendit des voix provenant de ses pieds. Trouvé ! Il s'infiltra avec une discrétion digne d'une ombre, s'approchant de ces voix et c'est en se dissimulant derrière une roche qu'il l'aperçut. La fille aux cheveux bleus qu'il avait vue quelques temps auparavant. Ainsi, elle était donc la fille du Mizukage. De ses yeux ambrés, il constatait que dix hommes étaient présents, armés de lance, de katana et de grande lance avec à chaque extrémité deux lames chacune dans un sens. Il n'avait jamais vu ce genre de bâton ainsi fabriqué. Aucun d'eux ne ressemblait à un shinobi et si c'était le cas, leur action était vaine.

Yuki Toranosuke sortit de sa cachette en lançant quelques shuriken et mit à terre deux hommes, blessés au niveau des rotules. L'un d'eux s'élança vers lui, la pointe de son épée pointée vers lui pour le planter, mais le jeune homme de la glace esquiva et planta un kunai à l'arrière du cou dans les cervicales. Il prit un coup-de-poing qui le fit reculer et un homme, massif et costaud, le saisit par les bras afin de le bloquer. Le Yuki ne pouvait plus bouger ses bras, seules les jambes pouvaient encore lui servir. Un des bandit s'approcha et lui expliqua que bientôt leur cause, serait la celle de tous, grâce au bijuu que « Tora » avait en lui. Le jeune souriait, rigolait presque dans son rictus, pour lui annoncer que Sanbi n'était pas en lui, mais que la mort les attendait. Il força sur les bras pour se soulever d'un seul trait et frappa son interlocuteur se trouvant face à lui, ce servant de ce dernier pour faire tituber celui qui le tenait. Là était le moment, par une pirouette, il se retrouvait à glisser derrière le golgoth en passant entre ses jambes. Par la suite, il s'élança en s'aidant d'un mur et planta un autre kunai dans le crâne du colosse.
Une vive douleur venait de le saisir dans la jambe droite et le bras du même côté. L'un des bandits était parvenu à lui mettre un coup de katana. Heureusement, les plaies n'étaient pas profondes, mais la douleur le lançait horriblement. L'autre continuait de donner des coups, criant, vociférant des menaces de mort, mais chacun ses coups s’estompaient dans le vide. Le kiri-jin se saisit d'un kunai et para la lame, si bien qu'il continuait en avança, lame contre lame, la sienne glissant contre l'autre pour enfin la plonger dans la gorge, puis d'un geste, il la tira sur le côté en laissant un bout de chaire tenir la tête.

Les cinq autres étaient tous autour du kiri-jin, le regard du tueur dans les yeux. Chacun voulait la mort du jeune, c'était évident pour lui. Quatre sur cinq lui foncèrent dessus, toutes lames dehors. Le Yuki allait en profiter. Une seule attaque pour réduire à néant quatre énergumènes. Il composait des mudras et en quelques secondes, un cercle de glace au sol se forma autour de sa personne. Il tapa dans ses mains au moment où les assaillants se retrouvaient dans la zone d'effet. Le cercle élança des sortes de mini-arbres se décuplant, ayant tous une pointe à leur embout et les côtés aussi tranchant qu'une lame. Les quatre hommes emportés par leur vitesse se firent transpercer de part en part, terminant leur vie dans ce trou humide. Un dernier s'était retranché contre un mur, le regard fixe, sans bouger et sans ouvrir la bouche. Cette réaction était étonnante, mais surtout inhabituelle de la part d'une personne n'ayant aucune maîtrise de chakra.


Tora attendit une première réponse, mais aucun son ne s'était fait entendre. Le Kiri-jin lui lança deux senbon qui furent rapidement évité avec aisance par l’ennemi. Tout fut rapide ensuite, une boule de feu arriva sur le flanc droit du hyotonneux qu'il esquiva in-extremis, il avait ressenti la chaleur le frôler tellement l'offensive avait été proche. Une esquive supplémentaire et une lance de foudre s'écrasa contre le mur derrière lui. Le dernier mercenaire n'était pas comme les autres, c'était une certitude pour le seul membre de l'équipe de sauvetage. Ce dernier lui lança une technique de glace qui s'était mise à geler le sol et les parois de la caverne, puis une autre qui lui permis de se déplacer avec facilité sur la glace. En effet, par un moyen ingénieux, il avait créé sous ses chaussures des sortes de lames de glace lui permettant de se déplacer en glissant. Un stratagème qui lui permis de prendre l'avantage. Malheureusement, son ennemi avait utilisé rapidement un katon sur la surface gelée pour faire fondre une zone qui lui permettrait de ne pas tomber.

De l'eau ruisselait au sol par la fonte de cette portion de glace et il en profitait pour lancer une offensive discrète, mais qui aurait de bonnes chances de réussite. « Tora » s'était mis à composer des mudras, puis l'eau ruisselante se concentra en forme d'aiguille extrêmement fine pour se lancer sur l'ennemi. Celui-ci se retrouva planté à plusieurs endroits, le déstabilisant, mais ne l'arrêtant pas pour autant. Bien au contraire, il était devenu encore plus déterminé. Une, deux, puis trois lances de foudre avaient été lancé sur le jonin kiri-jin, il en esquiva deux, mais la troisième l'avait atteint, car celle-ci s'était divisée en plusieurs pointes électrique. Le sauveteur avait mis un genou à terre et avait été sonné durant quelques secondes. Un laps de temps qui aurait pu lui être fatal si le surface de pierre était praticable. Du coin de l'œil, il vit que l'autre lui avait lancé une énorme boule de feu qui l'empêcherait de s'échapper. Il allait se la prendre de plein fouet, s'il ne réagissait pas rapidement. Un éclair de lumière lui traversa l'esprit. Des mudras et un mur épais de glace s'était formé face à lui pour le protéger. La boule enflammée se fracassa contre ce dernier s'éteignant peu à peu et en laissant place à de la vapeur dans toute la cavité terrestre.
Le glace recouvrant la surface rocheuse n'était avait également fondu, un désavantage pour l'utilisateur de la glace. Pourtant la fin était proche. Toranosuke le savait. L'homme au katon s'était rapidement rapproché, l'avait attrapé et plaqué contre le mur, main sur la gorge, riant à gorge déployée. D'un calme limpide, le jonin recomposait des mudras afin que la brume se dissipe. Se dissipe ? Non. Celle-ci se concentrait à divers endroits afin de former des lances aqueuses. D'un simple geste de la main, les lances situées derrière l'homme en prise sur notre protagoniste fonçait sur lui en lui transperçant le torse de toute part. Un petit bruit, une larme, un bruit sourd et il était sol, mort. Le combat avait été compliqué avec ce désavantage d'affinité et pourtant grâce à sa réflexion, il avait réussi à en venir à bout. Ses blessures lui faisaient mal et il était recouvert de sang. À peine avait-il détaché la demoiselle que celle-ci en le voyant, partie sans dire un seul mot, le laissant là dans la pénombre environnante.

La fille du Kage revint les mains prises de multiples herbes. Par un quelconque moyen qui lui était inconnu, celle aux cheveux bleus soigna ses blessures. Il se présenta à elle et elle à lui. Une bonne heure et une longue discussion avec Leiko, les coupures ne le faisaient plus souffrir. Ils pouvaient ainsi tous deux rentrer à Kiri no sato.

Cet événement était le précurseur d'une progression dans la vie de Toranosuke. Il avait été pré-sentit par le conseil Yuki pour devenir le nouveau chef. Du fait, qu'il est enfreint les règles au profit d'une juste cause, cela avait eu l'effet de pencher la balance vers lui. Le conseil voulait un chef qui puisse faire des choix judicieux peu importe les circonstances. Rien n'était fait, d'autres étaient sur la liste, plus âgés et avec plus d'expérience. Il allait laisser faire les choses, il ne pouvait faire autrement. En attendant, le jeune Yuki avait rendez-vous avec Leiko depuis pas mal de temps. Tous deux se voyaient fréquemment, se racontant leur vie, leurs déboires et leurs rêves. Ils se voyaient souvent sur le rivage et déjeunaient même ensemble quelques fois. Au bout de quelques années de fréquentation et de batifolage, les deux personnes décidèrent de se marier.

La cérémonie se fit par un grand soleil, cela changeait de la pluie fréquente tombant sur le pays. Le lieu de réception n'était autre que le palais du Mizukage, un lieu synonyme de Pouvoir pour tous les gens qui le regardait, l'endroit où l'homme le plus puissant du village réside. L'homme aux yeux ambrés allait épouser la fille de cet homme et devenir son gendre. Après la cérémonie et une fois marié devant de nombreuses personnes, le Sandaime prit a part Toranosuke-san.


La conversation avait un côté unilatéral, mais le jeune Yuki laissait parler son supérieur hiérarchique. Il attendait de voir ou il voulait en venir avec un tel discours.


« Tora » ne savait trop quoi en penser, tout ce que le Sandaime expliquait au sujet du bijuu, comme quoi, c'était plus une malédiction qu'un don était vrai, mais grâce à cela, il pourrait devenir un shinobi renommé dans le village et surtout respecté. Il informa de sa voix presque éteinte par cette surprise qu'il ne savait pas quoi dire et qu'il n'était pas sûr de pouvoir être à la hauteur. Au fond de lui, il savait qu'il ne voulait pas vraiment ce "cadeau maudit", mais comment faire pour l'éviter ? Le Mizukage avait la réputation de ne pas lâcher prise lorsqu'il avait une idée en tête. Le Sandaime lui ordonna de le suivre dans une arrière-cour. Il allait combattre tout deux afin de lui prouver que le jeune marié avait les qualités requises.


Yuki Toranosuke allait tout faire pour gagner ce combat. Un petit vent frais soufflait sur cette petite place de terre, il y avait suffisant pour se déplacer et esquivé et une sorte de petite jarre qui laissait écouler de l'eau dans un bassin se trouvait à proximité. Le jeune observait cet endroit qu'il ne connaissait absolument pas et n'avait pas idée que le palais disposait d'un lieu aussi calme. Pour lui, il s'agissait d'un lieu de repos ou de méditation. Le Sandaime était un homme relativement calme et posé, ce qui induisait sa déduction vers cette idée. L'homme désormais le beau-père du Yuki se trouvait de l'autre côté, les bras le long du corps sans aucune garde. D'un simple geste de la tête, il faisait comprendre à son adversaire du moment de commencer.

Le jeune marié commença à créer un brouillard, une technique propre au village de Kiri. Celui-ci lui permettait de se dissimuler totalement de manière physique, mais un problème se posait. Il n'avait aucune idée des compétences de son supérieur direct. « Tora » allait faire un combat dans une cécité partiel. Le jeune s'approcha et par l'un des côtés, il s'était mis à lancer quelques senbon, sifflant l'air, perçant l'humidité, il entendit un bruit métallique s'entrechoquer. La position de son ennemi du moment se trouvait toujours la. Le Sandaime n'avait pas bougé, c'est alors que Toranosuke-san créa un dragon d'eau visant le Kage. Un bruit assourdissant avait résonné entre les murs, mais sans pour autant savoir si la cible avait été touchée. Une boule d'eau fonça vers le jeune qui l'esquiva, enfin il croyait l'avoir évité. En effet, l'eau qui la composait se redirigeait vers lui comme si la sphère aqueuse avait une tête-chercheuse. Bond après bond, il esquiva, mais ne réussissant pas à la détruire. Une seule solution lui vint en tête. Le Yuki se recula un maximum attendant de la voir arrivée sur lui à vive allure, sa propre brume compliquant les choses. D'un coin d’œil, il l'avait repéré, puis sauter par-dessus. Désormais en surplomb de cette technique, les mudras qu'il composa pendant son saut allait régler le souci. Grâce à cela, ce dernier tendit les mains face à lui visant la sphère et un souffle blanc recouvra la boule chercheuse. Un bruit lourd avait fait presque trembler le sol faisant comprendre que cette dernière avait été complètement gelé. Il recommença la même technique, mais cette fois tournant autour de lui afin de pouvoir toucher ou faire bouger son adversaire qui utilisait son brouillard contre lui-même.

Sans crier gare, le Sandaime était sur le flanc droit de Toranosuke pour commencer une joute au taijutsu. Ce n'était pas un taijutsu très élaboré, mais suffisamment pour le mettre en difficulté. Cette ouverture était une aubaine, par une pirouette agile, le jonin se glissa sous le Kage, lui plaçant un coup de pied dans le dos, ce dernier manquant presque de tomber. C'est à ce moment que notre protagoniste en profita pour lancer une offensive très difficile à esquiver. Un, deux et trois mudras après, la brume se formait en de multiples pointes composées d'eau et foncèrent sur son beau-père. Celui-ci en contra quelques-unes, mais certaines l'avait atteint le privant de mouvement simpliste. Les esquives allaient être plus compliquées. Le Yuki avait réussi un coup de maître et profita de cette opportunité pour lancer une seconde offensive. Courant de droite à gauche avec une célérité étonnante, il arrivait quasiment à la hauteur du Sandaime avant de sauter de nouveau en l'air se plongeant dans la brume, disparaissant. Il s'accrocha à un mur et créa un clone de glace qui retombait au sol repartant vers la cible. Dans l'eau propagée dans l'air qui constitué le camouflage, des bruits de frappes se faisaient entendre, un combat au corps-à-corps était de nouveau engagé. Il redescendait à son tour au sol et discrètement s'approchait afin d'apercevoir les ombres du clone et de son beau-père combattre. Il attendait l'instant, le moment opportun pour lancer une attaque surprise. Le clone avait reçu un mauvais coup et tombait au sol, le Sandaime tourné vers ce qui allait se briser en plusieurs morceaux de glace et révélé la supercherie. C'est par un silence digne d'une ombre que le jeune Yuki se retrouvait derrière le Mizukage, kunai sous la gorge. Le combat avait pris fin.

D'une voix neutre.

Le Mizukage acquiesçait l'air satisfait. Et en conclu qu'il avait bel et bien raison. De ce combat, il ordonna par son rôle de chef du village de Kiri no sato que le Yuki serait le détenteur du Bijuu à trois queues nommé Sanbi. Il avait pu voir, sentir et calculer l'étendu du potentiel de ce jeune qui pour lui serait l'hôte parfait. Pour le Kage, on n’apprenait à connaitre une personne qu'en se battant contre elle. Le lendemain, le rendez-vous obligatoire se trouvait dans une cave à l'abri des regards que tout allait se faire. “Tora” était habillé d’une simple tunique bleue nuit et descendait un escalier sous le regard tous les hommes déjà présents. Un bloc de pierre et une sorte de boîte se trouvaient au centre d’un symbole de fuinjutsu très spécifique. Il n’en avait jamais vu de tel et de si compliquer. Chaque spécialiste se trouvait à l’un des points cardinaux avec un objet dans la main tout aussi particulier que le reste. Le Mizukage lui avait ordonné de s’allonger sur ce fameux bloc. Les conseillers lui saisirent les mains et les remontèrent au-dessus de la tête. Sans comprendre ce qu’il se passe, le Yuki se retrouvait enchaîné, les pieds, les mains, et même une chaîne le bloquait au niveau du torse. Il commençait à avoir peur. Une telle mise en œuvre de sécurité ne signifiait qu’une chose. Ce moment allait être très douloureux.

Les élus du village avaient fait signe aux shinobi présents comme quoi ils pouvaient débuter. Les mudras se succédaient, il y en avait une quantité astronomique et à chaque fois qu’un était exécuté, il sentait son souffle s'accélérer. Au bout de très longues minutes, l’un des ninja s'empara de la boite au sol et la posa sur le torse désormais dénudé. Toranosuke avait compris que les choses sérieuses allaient débuter. Tandis que ce même homme reprenait sa place, l’enchaîné regardait autour de lui cherchant un visage qui pourrait le soutenir ou le sortir de cette torpeur, mais rien, n’y personne ne se prêtait à ce genre de chose. Tous avaient la mine déterminés et sévères. Les mudras recommençaient et cette fois-ci, une douleur infernale lui prenait le cœur, les entrailles et tout ce qui le composaient. Les muscles étaient en train de se raidir, la mâchoire fermée à s’en casser les dents et essayant de se débattre, il sentait un chakra inconnu percé son être. La douleur s’accentuait au fur et à mesure que la cérémonie progressait et ce même chakra devenir de plus en plus intense en lui. Si bien que, sans surprise pour les spectateurs, l’homme attaché s’évanouit.

De l’eau ? Des roches ? Une faible lumière bleue ? Un lieu s’était créé dans son être, au plus profond de lui-même. Des chaînes se formaient et à leurs bouts, un début de pattes. La suite s’accentuait plus sur un physique très spécifique à un animal, celui d’une tortue. Il n’avait plus aucune notion du temps, de l’extérieur, seul cet endroit était la réalité désormais. La bête prenait forme en formant une carapace, puis des pointes et surtout, des queues aux nombres de trois. Il comprenait que le bijuu prenait ses quartiers au fur et à mesure que le chakra filtrait son corps. Il était stupéfait, incapable de prononcer un seul son. Au bout d’un temps inconnu, le bijuu était presque complet se montrant de plus en plus jusqu’à ce qu’il soit net. Sanbi était maintenant en lui. Enchaîné par les pattes et des entraves tout autour du corps l’obligeant à ne pas bouger. Le jeune remarquait que des talismans étaient accrochés sur les multiples attaches de la bête, sûrement pour éviter qu’il ne se libère. Elle le regardait d’un seul œil valide, l’air menaçante, une aura dangereuse autour d’elle et ne moufta pas un seul mot ou son, mais seulement un souffle long montrait sa réelle présence. Le lieu s’assombrit, puis plus rien.
Après cette expérience, Toranosuke-san se réveillait à l'infirmerie avec un mal de chien au ventre et au torse, la tête affreusement lourde et courbaturer de partout. Sanbi était en lui, il le sentait, ce n’était pas un rêve, ou plutôt un cauchemar, c'était vrai, réel. Désormais, il devrait vivre avec, mais il se fit la promesse de contrôler sa puissance et de rendre la monnaie de sa pièce à l’affront du Sandaime. Celui de l’avoir trompé dans la promesse avant son combat.