Mimira VS Ichibi

Mimira est une jeune fille aux cheveux de feu. Tout comme le soleil qui règne sur le désert, sa longue chevelure trône au sommet de son visage. Cascadant le long de ses épaules pour finir à mi-dos, ils encadrent des orbites d’un bleu ciel, compagne du soleil. Un nez fin divise ce ciel, telle une dune aux allures titanesque, mais contrairement à l’amas de sable, ce dernier a une extrémité pointue. De part et d’autre de cette dune, nous pouvons apercevoir de magnifiques joues réunies par de fines lèvres rosées.

Le corps de la demoiselle est fait d’une ossature fine et flexible. Ses hanches étroites montrent bien son âge peu avancé. Bien que jolie à observer, ce corps n’est nullement fait pour les combats rapprochés ou pour en supporter la violence. À toute fin pratique, nous pourrons constater que la jeune fille mesure cent cinquante-cinq centimètres pour quelque cinquante-trois kilogrammes.

Sa musculature sèche lui donne un corps amaigri qui aurait avantage à miser sur la vitesse et l’agilité plutôt que sur la force brute. Effectivement, Mimira n’est aucunement capable de porter des charges lourdes ou de donner des coups de puissance suffisante pour réellement appeler ce mouvement une attaque.

Bien qu’avec ses magnifiques cheveux, ses yeux étincèlant, une silhouette de rêve et une peau satinée, Mimira peut attirer la convoitise, peu de gens ne peuvent savoir la honte qu’elle éprouve de son corps couvert de marque. Bien que dissimulé par son géniteur, il n’en reste pas moins que Mimira possède plus de ligne sur son dos qu’une carte routière, la laissant dans l’embarra au moment d’exhiber ce dernier. Ses jambes sont aussi couvertes de marque de brulure et autre cicatrice.

Depuis trois mois, Mimira a encore plus honte de montrer son dos aux inconnus puisque désormais elle est la prison vivante d’un démon, celui du sable, Ichibi. Les marques du sceau parcourant son dos, font fit des marques laissées par le passé, serpentant anfin de se rejoindre en une marque de peur pour tous ceux qui l’observe. Avec cette marque, des cernes commence à frayer leur chemin vers les paupières inférieures, rapidement effacées grâce à un peu d’Iroujutsu savamment dosé.

Jovial
Heureuse de vivre, Mimira aime profiter des petits moments de la vie. Elle exprime souvent cette joie de vivre par l’artisanat, généralement en dessinant. Toujours le sourire au visage, elle essaye de voir le bon côté des choses pour ensuite partager sa joie avec les autres.

Pour Mimira, chaque petit truc lui permet d’exprimer sa joie. Que ce soit un magnifique scorpion qui passe non loin, au sourire d’inconnu. Mais ce qui la rend le plus heureuse c’est son frère qui est presque tout le temps à ses côtés, surtout depuis l’arrivée d’un nouveau locataire dans son corps. Elle partage un lien étrange avec lui. Sa simple présence la rassure et le taquiner est suffisant pour ramener un sourire sur le visage de la demoiselle.

Attentionner
Ayant perdue sa mère a la naissance, Mimira a dû prendre le rôle conventionnel d’une femme dès son plus jeune âge. De ce fait, elle a appris jeune à déceler les besoins de tout un chacun pour les comblés de son mieux pour éviter toute punition. Transformant ce funeste destin en une force, Mimira prend désormais plaisir à aider les autres et a prévoir les besoins des gens, ce qui fait d’elle une personne de choix en tant qu'employée à l’hôpital de Suna.

La jeune fille est aussi très attentive au détail ce qui donne de très beaux résultats dans son art, mais aussi lors de la remise de travaux. Elle était d’ailleurs reconnue pour sa minutie par les professeurs de l’académie. Mimira sait aussi garder sa concentration sur de longues périodes.

Travailleuse
Mimira n’a pas peur de travailler. Elle est d’ailleurs rarement assise à ne rien faire. Elle s’occupe toujours, soit en étudiant, en dessinant, construisant des choses ou encore faisant des tâches. Pour Mimira, la paresse est un vilain défaut. Il faut dire que son père lui a inculqué à coup de fouet et de brulure. Laissant en elle un besoin d’action.

Longuement louangée par rapport à ce trait de caractère, Mimira en reste pourtant humble face a cela, pour elle, c’est tout simplement normal que le travail passe avant le bien-être. Ainsi, elle est habituée à peu dormir, un atout important en temps que Jinchûriki. Il faut dire que son frère apprécie aussi ce trait de caractère, puisque sa sœur s’occupe d’une grande partie du ménage et de la cuisine alors que lui peut se concentrer sur ses activités.

Rigide
Vraie tête de cochons, quand Mimira a pris une décision, elle s’y tient. La jeune femme ne lésinera pas sur les arguments à fournir pour faire approuver ces décisions. Elle retient fortement de son frère pour cela. Et parfois, cela peut causer des étincelles, bien que notre fratrie soit souvent sur la même longueur d’onde.

Mimira met beaucoup d’effort dans ces réalisations et ses choix, ne se décourage pas pour de simples contrariétés. Lorsqu’il s’agit de quelqu’un qu’elle apprécie, Mimira est prêt à souffrir mille souffrances sans plier une seule fois, mais pour le moment, seul son frère semble posséder ce privilège.

Modeste
Mimira est d’une grande modestie. Elle ne reconnait jamais ses efforts, jamais ses victoires. Mimira trouvera toujours une autre personne pour porter les gloires de ces actes. Pour elle, elle ne mérite pas d’être glorifiée. Cette idée lui vient de son père, qui lui a toujours reproché de n’avoir pu devenir genin. Après cela, son père n’a jamais trouvé quoi que ce soit de positif à lui dire, que ce soit sur son entretien de la maison ou encore sur les plats qu’elle prépare.

Bien que la petite peu être douée sur plusieurs points, pour elle, elle est un échec. Elle se demande souvent ; pourquoi son frère tient tant à elle, ne serait-il pas mieux avec une femme qui pourrait lui faire des enfants? Une femme qui ne pourrait pas s’endormir à tout moment et relâcher un dangereux monstre?

Distraite
Mimira a tendance à penser à toute sorte de chose en même temps, ce qui en fait une fille distraite qui peut parfois avoir de la difficulté a se concentré. Elle peut aussi oublier facilement des tâches et des ordres donner. Un médecin lui ayant fait remarquer a déjà investigué et croit que ce serait le résultat d’une commotion cérébrale.

Mimira est né d’un mariage qui semblait heureux. Elle en fut le fruit, mais aussi celle qui le détruit. La grossesse allant de complication en complication, il ne fut pas étonnant que l’accouchement fût difficile et causa la mort de la mère. Profondément attristé par la perte de l’être cher, le père de Mimira sombra dans une dépression, négligeant les soins du poupon, mais aussi ceux de Ningyo alors âgée de 4 ans.

Ayant débuter l’académie sous la pression de son père, le gamin se levais chaque matin pour changer la petite, la nourrir et la mettre dans son parc avant de partie à l’école et revenir à la fin de l’école pour s’occuper de nouveau de sa sœur. Ningyo se levait aussi la nuit quand la petite pleurait. Bien qu’il fasse sa par amour pour elle, il y avait aussi la pression paternelle. Devenu violent, le père des deux gamins devenait particulièrement héritable lorsqu’il était dérangé, frappant autant l’un que l’autre.

Ainsi, Ningyo et Mimira grandirent dans la peur de leur père, essayant de le satisfaire de leur mieux. Malgré cela, les épisodes de colère paternels étaient encore fréquents et Ningyo subit la plupart des couts, voulant protéger sa sœur. Cette dernière, reconnaissante, apprit à le soigner.

Pour se réfugier des mauvais traitements, Ningyo et Mimira développèrent une relation presque fusionnelle. Tous deux se comprenant mutuellement malgré leurs silences communs. Pour échapper à la réalité, Mimira commença à utiliser l’art pour exprimer sa tristesse quotidienne, appréciant particulièrement les dessins abstraits ou les dessins de type mandala.

À l’académie, elle avait de bonnes notes, théoriques, mais elle ne réussit jamais à passer les classes ninja ou elle devait combattre. Mimira n’arrivait simplement pas à frapper les gens. Est-ce dû au trop nombreux cout qu’elle avait injustement reçu ou encore au fait qu’elle désirait aider les gens et non leur nuire? Peu importe.

Comme elle apprit à utiliser son chakra, elle se plongea dans les divers manuscrits de la bibliothèque et trouva finalement un art de ninjutsu ou elle excellait : Iroujutsu. Elle eut d’ailleurs, le sujet d’expérience idéal en la personne de son frère, qui était couramment blessé par leur père ou encore lors de ses missions.

Dû à sa capacité à soigner et son incapacité à combattre, Mimira fut envoyé à l’hôpital du village pour y parfaire sa formation. Là-bas, elle fut appréciée pour sa jovialité et ses petits gestes attentionnés.

Mais tout à changer voilà deux mois. Enfermer dans les sous-sols de l’hôpital, elle fut violemment dévêtue. Croyant à une tentative de viol, elle cria et ce débâtie, mais les gens qui la restreignais connaissait bien les arts ninja. Mimira fut attachée le ventre contre un lit. Incapable de bouger, elle ne fit qu’entendre le Kazekage donner son accord à cette scène et laisser une autre personne entamer des mudras et positionner sa main sur le dos de la demoiselle. Mimira perdit instantanément connaissance.

Mimira se réveilla ensuite dans un lit d’hôpital. Elle était attachée et la pièce où elle se trouvait était sombre et sentait la moisissure, pourtant, une présence familière était près d’elle. Son frère était assis à ses cotés et veillais doucement sur elle.

C’est lui qui lui apprit que le Kazekage l’avait désigné pour devenir le successeur de l’ancien Jinchûriki, devenu incapable de contenir la bête : Ichibi. Ce qu’il ne lui expliqua pas, c’est qu’elle avait été choisie pour sa docilité et son manque de combattivité. Ainsi elle serait facilement mise KO et ainsi libéré le démon du sable a leur guise.

Nangyo, du a son grade et a leur lien fraternel puissant, avait été mis en charge de la surveiller et de l’accompagner. Ainsi, Mimira passa trois semaines enfermer dans cette base souterraine, attendant de voir si elle pouvait contenir le monstre. Lorsque l’on jugea le risque moindre, on la renvoya chez son père qui avait déjà très mal accueilli le fait que sa fille était devenue la Jinchûriki du village.

Lors d’une nuit sans lune, alors que Ningyo se reposait et que Mimira dessinait dans ces cahiers, le père indigne décide de mettre fin à la vie de se progéniture. Malheureusement pour lui, le marionnettiste avait posé des pièges pour l’avertir de toute intrusion dans la chambre de sa sœur. Il accourut avec un de ses pantins et, grâce à ce dernier, élimina la menace. Le deuil ne fut pas long à porter pour la fratrie et leur supérieur passa vite l’éponge quand ils apprirent la trahison de l’homme.

Maintenant, elle vit dans la maison familiale avec son frère et s’habitue tranquillement au manque de sommeil. Mimira est toutefois déçu de ne plus pouvoir travailler à l’hôpital.